Enfin!!! Un surf-movie qui raconte une histoire en plus de prises de vue à vous faire tomber par terre.
Un homme vieillissant dans un avenir sombre se rappelle comment le monde en est arrivé là. Il se rappelle sa propre expérience en tant que windsurfeur dans la team O'Neill. Pendant 2 ans, l'équipe parcoure le monde (Maroc, Californie, Philippines, Costa Rica), et est confrontée à l'accélération de notre autodestruction: la surpopulation, la pollution, les dégâts causés par l'application du modèle de consommation occidental à outrance.
Ses 4 membres doivent faire face à leurs doutes, enfants-rois plongés brutalement dans la pauvreté.
Ce film est une sonnette d'alarme, un témoignage de ce qui existe déjà et qui peut empirer. Jack O'Neill, interviewé dans le film, dit qu'il est déjà trop tard pour revenir en arrière.
Pour le trailer, l'équipe et tous les détails, c'est sur le site de Planet Blow
J'ai rencontré le scénariste-réalisateur-producteur-acteur rapidement (Sylvain Demercastel) lors d'une projection dans un bar aux Conches (La Tranche/Mer), super sympa, Je m'étais interrogé sur le fait que l'effet du film reposait beaucoup sur la force des images, et assez peu sur les chiffres; pas d'alternatives non plus proposées aux windsurfeurs désireux de faire quelque chose pour leur sport, qui finalement ne fait que profiter du déséquilibre des richesses et des technologies pour prospérer. Ce que j'attendais un peu d'un film sur le windsurf et l'environnement. Il m'a expliqué qu'effectivement aucun de ces éléments n'apparaissaient, car il avait pour but d'être un témoignage, de marquer durablement par les images et de nous faire rendre compte, à nous windsurfeurs et kiteux et tout, à quel nous sommes privilégiés et que ça ne durera pas si personne ne fait rien. Les solutions (coûteuses) apparaîtront à partir du moment où on aurai intégré qu'il y a un véritable problème.
De mon côté j'ai acheté le bouquin, superbes images, dont quelques unes pas dans le film.
Je vous invite à regarder le film, un vrai blow in the face.
PS: le film est en anglais